Tome 3 : Le futur préprogrammé – Anatomie du Great Reset 2030
Par Sylvain Dorais,
Introduction : Quand le futur est prédit, qui le désire encore?
Le Great Reset. Trois mots simples, lisses, presque bienveillants. Mais dans les couloirs de Davos et les salons où l’avenir s’écrit sans appel d’offres, c’est une vision bien plus chirurgicale : un futur préprogrammé, algorithmiquement modélé, où le citoyen devient donnée, et la souveraineté devient service. Ce n’est pas de la science-fiction. C’est un plan déjà en mouvement.
Chapitre 1 : La fin du politique, le règne de l'efficience
Le discours du Great Reset repose sur une promesse : que le futur sera plus juste, plus vert, plus technologique. Mais en coulisse, il repose sur une certitude : les peuples ne savent plus choisir, alors on choisira pour eux. Décision par consensus technique. Démocratie par indicateurs.
Ce n’est pas la fin du monde. C’est la fin de la délibération.
Chapitre 2 : Le capitalisme d'abonnement
« Vous ne posséderez rien, et vous serez heureux. » Le mantra du Reset. Tout devient service : logement, transport, alimentation. L’autonomie devient location. Le contrôle, un abonnement mensuel. Ce modèle d’efficacité cache une vérité brutale : ce qu’on ne possède plus, on ne défend plus.
Chapitre 3 : Surveillance douce et conformisme heureux
La sécurité devient un produit. L’identité devient numérique. L’espace public se gère comme une interface. On n’impose plus par la force, on aligne par la norme. Tout est "pour votre bien". Et très vite, ceux qui doutent deviennent suspects par défaut.
Chapitre 4 : Qui gouverne les gouvernants?
Les chefs d’État assistent aux forums. Mais ceux qui conçoivent les architectures du futur sont au-dessus de la ligne de compte électorale. Firme de conseil, think tanks globaux, groupes fermés comme Bilderberg ou Davos : ils fixent les objectifs, les politiques suivent.
L’État n’est plus souverain. Il est sous-traitant.
Chapitre 5 : Et le peuple dans tout ça?
Il like. Il partage. Il subit. Il est informé, mais pas consulté. L’adhésion est passive, la résignation, active. Le citoyen devient client d’un avenir qu’il n’a pas dessiné. On l’occupe avec des interfaces, on le distrait avec des causes instantanées, pendant que le vrai pouvoir change de poches.
Conclusion : Réinitialiser le Reset?
La question n’est pas de tout refuser. Elle est de reprendre le fil du débat, de légitimer le choix, de redonner au mot "avenir" son poids politique.
Sinon, le futur ne sera pas décidé.
Il sera simplement téléchargé.
Par Sylvain Dorais,
Introduction : Quand le futur est prédit, qui le désire encore?
Le Great Reset. Trois mots simples, lisses, presque bienveillants. Mais dans les couloirs de Davos et les salons où l’avenir s’écrit sans appel d’offres, c’est une vision bien plus chirurgicale : un futur préprogrammé, algorithmiquement modélé, où le citoyen devient donnée, et la souveraineté devient service. Ce n’est pas de la science-fiction. C’est un plan déjà en mouvement.
Chapitre 1 : La fin du politique, le règne de l'efficience
Le discours du Great Reset repose sur une promesse : que le futur sera plus juste, plus vert, plus technologique. Mais en coulisse, il repose sur une certitude : les peuples ne savent plus choisir, alors on choisira pour eux. Décision par consensus technique. Démocratie par indicateurs.
Ce n’est pas la fin du monde. C’est la fin de la délibération.
Chapitre 2 : Le capitalisme d'abonnement
« Vous ne posséderez rien, et vous serez heureux. » Le mantra du Reset. Tout devient service : logement, transport, alimentation. L’autonomie devient location. Le contrôle, un abonnement mensuel. Ce modèle d’efficacité cache une vérité brutale : ce qu’on ne possède plus, on ne défend plus.
Chapitre 3 : Surveillance douce et conformisme heureux
La sécurité devient un produit. L’identité devient numérique. L’espace public se gère comme une interface. On n’impose plus par la force, on aligne par la norme. Tout est "pour votre bien". Et très vite, ceux qui doutent deviennent suspects par défaut.
Chapitre 4 : Qui gouverne les gouvernants?
Les chefs d’État assistent aux forums. Mais ceux qui conçoivent les architectures du futur sont au-dessus de la ligne de compte électorale. Firme de conseil, think tanks globaux, groupes fermés comme Bilderberg ou Davos : ils fixent les objectifs, les politiques suivent.
L’État n’est plus souverain. Il est sous-traitant.
Chapitre 5 : Et le peuple dans tout ça?
Il like. Il partage. Il subit. Il est informé, mais pas consulté. L’adhésion est passive, la résignation, active. Le citoyen devient client d’un avenir qu’il n’a pas dessiné. On l’occupe avec des interfaces, on le distrait avec des causes instantanées, pendant que le vrai pouvoir change de poches.
Conclusion : Réinitialiser le Reset?
La question n’est pas de tout refuser. Elle est de reprendre le fil du débat, de légitimer le choix, de redonner au mot "avenir" son poids politique.
Sinon, le futur ne sera pas décidé.
Il sera simplement téléchargé.