
Introduction
Alors que lâusure politique de Justin Trudeau devient de plus en plus visible au Canada, plusieurs cercles dâinfluence semblent dĂ©jĂ prĂ©parer sa relĂšve. Un nom revient avec insistance dans les coulisses du pouvoir : celui de Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada puis de la Bank of England, devenu une figure centrale de la finance verte globaliste. Mais qui, prĂ©cisĂ©ment, orchestre cette ascension silencieuse ? Quels rĂ©seaux poussent cette candidature technocratique ? Et pourquoi ce profil incarne-t-il Ă ce point la continuitĂ© de lâagenda mondialiste ?

Mark Carney est un pur produit des grandes institutions financiĂšres globales : formĂ© Ă Harvard, passĂ© par Goldman Sachs, puis Ă la tĂȘte de deux banques centrales, il a su conjuguer expertise monĂ©taire et sens politique.
Son engagement au sein de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures ou de lâalliance GFANZ, initiĂ©e avec le soutien du Forum Ă©conomique mondial (WEF), en fait une figure de proue de la transition climatique financiarisĂ©e, dans la droite ligne des objectifs du WEF.

Depuis plusieurs annĂ©es, Carney est un intervenant rĂ©gulier Ă Davos, oĂč il est prĂ©sentĂ© comme un modĂšle de leadership Ă©clairĂ©. Le WEF voit en lui un agent de continuitĂ© parfaite : crĂ©dible, internationalisĂ©, favorable aux politiques de dĂ©carbonation, Ă lâinnovation technologique centralisĂ©e et Ă la refonte du capitalisme par le haut.
Au Canada, des think tanks et fondations proches des milieux libĂ©raux mondialistes soutiennent sa montĂ©e en puissance, lui offrant des tribunes mĂ©diatiques et prĂ©parant lâopinion publique Ă son Ă©ventuelle entrĂ©e en politique active.

La presse financiĂšre anglo-saxonne, les groupes dâinvestisseurs institutionnels et les organisations engagĂ©es dans les standards ESG relayent rĂ©guliĂšrement les prises de position de Carney, le prĂ©sentant comme lâhomme des « grandes transitions ».
Cette visibilitĂ© mĂ©diatique nâest pas neutre : elle participe Ă la fabrication dâun consensus autour dâun leadership technocratique, rationnel et responsable, en opposition aux figures jugĂ©es trop populistes ou souverainistes.

Avec Carney, les cercles mondialistes trouvent une figure de remplacement sans rupture : mĂȘme adhĂ©sion aux agendas transnationaux, mĂȘme attachement aux structures de gouvernance globalisĂ©e, mĂȘme langage progressiste sur le climat et la diversitĂ©.
Mais contrairement à Trudeau, Carney apporte une crédibilité technocratique renforcée, capable de rassurer les marchés tout en poursuivant la restructuration idéologique du Canada selon les standards de Davos.

La promotion de Mark Carney comme successeur potentiel de Justin Trudeau ne repose pas sur une dynamique populaire, mais sur une stratĂ©gie Ă©laborĂ©e dans les cercles dâinfluence globalistes.
Sous lâapparence dâun choix rationnel et neutre, elle illustre la volontĂ© des Ă©lites transnationales de verrouiller le leadership politique, en plaçant Ă la tĂȘte des Ătats des figures façonnĂ©es par la finance internationale et alignĂ©es sur les orientations du Forum Ă©conomique mondial. Il ne sâagit donc pas dâun simple changement de visage, mais de la continuitĂ© dâun systĂšme oĂč le peuple nâa plus quâun rĂŽle dâobservateur.