
Introduction
Dans un contexte de tensions identitaires et sociales croissantes au sein des pays membres de lâOTAN, la question migratoire est devenue centrale. Or, derriĂšre les discours humanitaires et les appels Ă la solidaritĂ© internationale, se dessine une stratĂ©gie globale encouragĂ©e par le Forum Ă©conomique mondial (WEF). En promouvant une mobilitĂ© humaine sans prĂ©cĂ©dent, le forum participe Ă une ingĂ©nierie dĂ©mographique aux objectifs bien Ă©loignĂ©s de lâintĂ©rĂȘt des peuples concernĂ©s. Quelle est la finalitĂ© rĂ©elle de cette politique migratoire soutenue par les Ă©lites transnationales ?

Le WEF considĂšre les Ătats-nations comme des structures obsolĂštes face aux dĂ©fis globaux. La migration massive est prĂ©sentĂ©e comme une solution « naturelle » Ă la crise dĂ©mographique de lâOccident et Ă la prĂ©caritĂ© des pays du Sud.
Mais en rĂ©alitĂ©, cette dynamique permet de dĂ©lĂ©gitimer les frontiĂšres, de diluer les cultures nationales et de rendre obsolĂšte lâidĂ©e mĂȘme de souverainetĂ©. Plus les peuples sont mĂ©langĂ©s sans intĂ©gration rĂ©elle, plus les sociĂ©tĂ©s deviennent administrables dâen haut par des structures supranationales.

Loin des considĂ©rations humanistes, lâobjectif Ă©conomique est central : fournir aux grandes entreprises un rĂ©servoir de travailleurs prĂȘts Ă occuper des postes prĂ©caires ou sous-payĂ©s.
Le WEF promeut cette migration comme un « atout Ă©conomique », sans jamais aborder lâimpact sur les salaires, le chĂŽmage local ou la pression sur les services publics. Cette logique bĂ©nĂ©ficie aux intĂ©rĂȘts financiers, non aux populations dâaccueil ni aux migrants eux-mĂȘmes.

Une sociĂ©tĂ© homogĂšne et enracinĂ©e est capable de sâorganiser, de rĂ©sister, de voter en bloc contre les dĂ©rives du pouvoir. Une sociĂ©tĂ© fragmentĂ©e par des diffĂ©rences linguistiques, culturelles et religieuses devient, en revanche, beaucoup plus facile Ă diviser et Ă contrĂŽler.
Le WEF mise sur la diversitĂ© comme instrument de dĂ©politisation. Ce nâest pas un multiculturalisme de dialogue, mais une division calculĂ©e, destinĂ©e Ă empĂȘcher lâĂ©mergence dâun front souverainiste cohĂ©rent.

En soutenant les droits de mobilitĂ© comme supĂ©rieurs aux droits de souverainetĂ©, le WEF construit un monde oĂč les Ătats deviennent de simples plateformes logistiques pour une humanitĂ© mobile, interchangeable et dĂ©pendante.
Cette vision est directement compatible avec lâagenda globaliste : numĂ©risation de lâidentitĂ©, gouvernance transfrontaliĂšre, surveillance biomĂ©trique et uniformisation culturelle. Lâimmigration massive est donc un outil stratĂ©gique pour accĂ©lĂ©rer cette transition post-nationale.

Le Forum Ă©conomique mondial, sous couvert dâhumanisme progressiste, utilise la question migratoire comme levier pour redessiner les sociĂ©tĂ©s occidentales. Loin dâaider les populations dĂ©placĂ©es ou les nations hĂŽtes, il favorise un modĂšle dâinstabilitĂ© contrĂŽlĂ©e, oĂč la cohĂ©sion nationale est sacrifiĂ©e sur lâautel dâun projet global dâingĂ©nierie sociale.
Dans cette optique, lâ« invasion migratoire » nâest pas un accident de lâhistoire, mais une piĂšce centrale dans la stratĂ©gie dâun pouvoir transnational qui ne tolĂšre ni racines, ni frontiĂšres, ni peuples souverains.