📝 MNBC : la disparition programmée de l’argent liquide en 2030 ?

MNBC : la disparition programmée de l’argent liquide ?

Introduction

Dans le cadre du Great Reset promu par le Forum économique mondial (WEF), l’un des chantiers les plus structurants — et les plus discrets — concerne la réforme monétaire. Sous prétexte de modernisation, de lutte contre l’évasion fiscale ou d’inclusion financière, de nombreuses banques centrales développent aujourd’hui des monnaies numériques de banque centrale (MNBC). Cette innovation, soutenue activement par le WEF et certaines institutions globales, s’inscrit dans une trajectoire claire : marginaliser la monnaie physique au profit d’un système monétaire entièrement programmable, traçable… et contrôlable.

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Qu’est-ce qu’une MNBC ?

Une monnaie numérique de banque centrale est une forme digitalisée de la monnaie fiduciaire émise directement par une banque centrale nationale. Contrairement aux crypto-actifs privés (comme le Bitcoin), elle est centralisée, réglementée et liée à l’État.

Elle vise à remplacer progressivement :

• L’argent liquide (pièces et billets)

• Certains comptes bancaires traditionnels (via portefeuilles numériques hébergés directement par la banque centrale ou des partenaires agréés)

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Une monnaie programmable et géolocalisée

La caractéristique la plus controversée des MNBC est leur programmabilité. En pratique, cela signifie que l’État ou les institutions financières pourraient :

• Limiter l’usage de la monnaie à certaines zones géographiques

• Restreindre son usage à des types de dépenses "autorisées"

• Fixer une date d’expiration à certains crédits (incitation à consommer)

• Geler ou désactiver des comptes en cas de non-conformité administrative ou comportementale

Ce niveau de contrôle, impossible avec la monnaie liquide, ouvre la voie à une surveillance financière sans précédent.

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Fin de l’anonymat, centralisation des données

Avec les MNBC, chaque transaction est traçable, horodatée, géolocalisée et stockée dans des bases de données centralisées.

• Le droit à la vie privée dans les échanges économiques disparaît.

• Le moindre achat peut être analysé, profilé, voire noté dans un système d’identité numérique couplé à d’autres critères ESG ou comportementaux.

• L’individu devient un vecteur de données monétisables, manipulables et contrôlables.

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Une marginalisation progressive du cash

Partout dans le monde, on observe une stratégie graduelle de dissuasion de l’usage de l’argent liquide :

• Limitation des paiements en espèces

• Fermeture des distributeurs automatiques

• Campagnes de communication associant cash à fraude, insécurité ou archaïsme

• Exclusion des commerces qui refusent les paiements numériques

Le WEF vante ces mesures dans ses publications comme leviers de "résilience économique" et de "digital inclusion", mais sans jamais interroger les risques démocratiques associés.

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Conclusion

Le remplacement progressif de la monnaie liquide par des MNBC représente bien plus qu’un simple saut technologique : c’est une redéfinition du contrat monétaire et du lien entre l’État et l’individu. Dans un monde piloté par des institutions technocratiques, ce type d’outil ouvre la porte à un contrôle centralisé sur les comportements économiques, et in fine, sur la liberté individuelle. Loin d’être un gadget financier, la MNBC est une pièce maîtresse du nouvel ordre monétaire mondial porté par le Forum économique mondial. Il est encore temps d’en débattre publiquement — avant que le cash ne devienne un souvenir du passé.