
Introduction
Alors que les pays membres de l’OTAN font face à une pression migratoire sans précédent, un certain nombre d’observateurs s’interrogent sur les causes profondes et les acteurs influents derrière ces dynamiques. Le Forum économique mondial (WEF), loin d’être un simple observateur neutre, joue un rôle actif dans la promotion de politiques migratoires favorables à une mobilité accrue des populations vers les économies occidentales. Sous couvert d’humanisme, de diversité et d’adaptation aux défis démographiques, cette stratégie soulève des interrogations légitimes : vise-t-elle à renforcer les sociétés ou à les fragiliser structurellement au bénéfice d’un projet globaliste ?

Le WEF défend une vision purement fonctionnaliste de l’immigration : combler les pénuries de main-d’œuvre, soutenir les régimes de retraite vieillissants, accroître la flexibilité économique. Cette logique transforme l’être humain en variable d’ajustement au service de marchés saturés.
Le migrant devient un « actif humain » optimisé, déconnecté de toute réalité culturelle, nationale ou civilisationnelle. Ce traitement technocratique des flux migratoires ignore les conséquences identitaires, sociales et sécuritaires sur les sociétés d’accueil.

Nombreuses sont les interventions militaires menées ou soutenues par l’OTAN qui ont généré des flux migratoires massifs : Libye, Afghanistan, Syrie, Sahel. Ces déstabilisations géopolitiques créent les conditions d’exode que le WEF présente ensuite comme inévitables.
Ainsi, les guerres déclenchées au nom de la « sécurité globale » servent indirectement une logique de recomposition démographique sur les territoires européens et nord-américains, en cohérence avec les doctrines de fluidité des populations chères au WEF.

Le WEF promeut une vision du monde « post-identitaire », où les appartenances nationales, culturelles ou religieuses doivent être relativisées au profit de valeurs universelles définies par les élites globalisées.
La diversité n’est ici qu’un outil transitoire vers une uniformisation idéologique, permettant d’éroder les résistances enracinées. En introduisant des dynamiques multiculturelles incontrôlées, on fragilise la cohésion sociale, justifiant ensuite une gouvernance centralisée « pour gérer le chaos ».

Les flux migratoires massifs peuvent modifier profondément les équilibres électoraux, les modèles de citoyenneté et les normes sociales. Le WEF le sait, et s’en sert.
En soutenant l’idée d’un « nouveau contrat social » dans ses rapports, il appelle à refondre les sociétés sur des bases non nationales : citoyenneté mondiale, droits transnationaux, mobilité sans frontières. L’immigration devient alors un levier de transformation politique accélérée.