

Dans le cadre des transformations portées par le Forum économique mondial (WEF) et les institutions affiliées à l’Agenda 2030, on observe l’émergence d’un nouveau corpus de valeurs dites "écologiques et inclusives". Ces principes — neutralité carbone, diversité obligatoire, inclusion numérique, égalité comportementale — sont désormais érigés en normes universelles. Mais leur diffusion ne repose pas sur un débat démocratique ou une adhésion populaire : elle s’impose par une pression sociale constante, entretenue par les médias, les entreprises et les systèmes éducatifs, tous alignés sur une idéologie conçue et promue par des cercles technocratiques non élus.

La transition écologique, dans sa version institutionnelle, ne laisse que peu de place à la nuance :
• Quiconque remet en question certains dogmes écologiques officiels est étiqueté "négationniste climatique", "conspirationniste" ou "inadapté au monde de demain"
• Les médias dominants diffusent un récit unique et normatif, aligné sur les rapports du GIEC et les objectifs du WEF
• L’individu est jugé non plus seulement sur ses actions, mais sur son adhésion explicite à des valeurs prédéfinies : diversité, inclusion, sobriété

Dans les milieux scolaires et professionnels, la pression sociale se traduit par :
• L’obligation de suivre des modules de formation comportementale sur le climat, le genre, l’égalité ou la déconstruction
• La mise en place de chartes d’engagement éthique et inclusif, que tout collaborateur ou élève est tenu de signer
• La valorisation des "bons profils" par des badges verts, des certifications ou des scores ESG personnels
• L’exclusion sociale, professionnelle ou académique de ceux qui refusent de s’aligner publiquement sur cette nouvelle norme morale

Les institutions qui définissent ces nouvelles valeurs ne sont pas élues, ni redevables :
• Le WEF, des fondations privées comme Open Society ou Bill & Melinda Gates Foundation, des ONG globalisées définissent des cadres normatifs sans légitimité démocratique
• Les multinationales relaient ces valeurs à travers leurs politiques internes, imposées aux salariés et sous-traitants
• Les institutions internationales (ONU, OCDE, Banque mondiale) intègrent ces valeurs dans les conditionnalités d’aide ou de financement

Cette pression ne repose pas sur la violence, mais sur l’exclusion symbolique :
• Perdre sa réputation, son emploi ou ses droits d’accès si l’on exprime une divergence
• Se voir disqualifié du débat public sous prétexte de "non-alignement aux valeurs universelles"
• Être contraint de performer la conformité écologique ou inclusive pour continuer à exister dans le système
Cela crée une société de la soumission douce, où le discours unique est protégé par l’autocensure et le consensus artificiel.

La diffusion des valeurs écologiques et inclusives définies par des institutions non élues ne pose pas problème en soi lorsqu’elles sont débattues librement. Mais leur imposition sous forme de normes sociales obligatoires, via une pression diffuse mais permanente, révèle une dérive inquiétante. Le pluralisme est remplacé par la conformité, et la liberté de conscience par la performance idéologique. Ce basculement, s’il n’est pas dénoncé, menace l’équilibre entre écologie, démocratie et souveraineté. Défendre la liberté, c’est aussi défendre le droit de ne pas penser comme le Forum économique mondial.